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Rouge & Vert
n°158
Vendredi 15 mars 2002

La campagne a démarré

Dans le Pas-de Calais, les Alternatifs abordent les Législatives avec une grande détermination, l'objectif principal étant la poursuite de l'implantation du mouvement dans le département.
En l'absence de candidature rouge et vert à la Présidentielle, nous avons décidé de commencer notre campagne au début de mars, en liant dans nos interventions les deux élections.
D'ores et déjà, les candidat-e-s du LITTORAL ont été présentés à la presse à Calais, et, pour l'ensemble du département, à LENS.
Plusieurs principes ont été définis avant même la désignation des candidat-e-s.
Le premier (qui nous paraît essentiel le féminisme dans ses orientations) était le respect de la parité. Ce principe a été respecté : sur six candidatures, il y a 3 hommes et 3 femmes, et si l'on prend en compte les suppléants nous présenterons 72 % de femmes.
Le second consiste à tenter d'implanter le parti dans de nouvelles zones géographiques : tel est le sens de notre présence dans la circonscription de Saint-Omer. Malgré cet effort, il faut toutefois noter une absence complète dans les zones rurales de l'Artois et sur Arras, siège de la Préfecture.
Le troisième principe relève à la fois de la philosophie politique des Alternatifs et du facteur humain : nous voulons que l'ensemble du mouvement se retrouve à côté de nos candidat-e-s et réciproquement que ceux ci se sentent entourés, épaulés, durant cette campagne.
CONCRETEMENT DE QUOI S'AGIT-IL ?
Cela sgnifie que nous voulons privilégier le travail collectif. En plus de la démarche initiée nationalement et qui aboutira à la production de textes programmatiques, la fédération du PAS-DE-CALAIS a prévu l'organisation de deux rencontres :
L'une, à CALAIS, le 17 mars, toute la journée : ce sera une réunion de travail pour les 12 candidats, ouverte aux militants et aux sympathisants. Cette journée de réflexion et d'échanges permettra de balayer les problèmes départementaux et locaux et facilitera la rédaction des professionsde foi de chaque candidat-e.
Elle aura pour but également de préparer les réunions publiques, les rencontres avec la presse et avec les électeurs
A cette fin, un listing des questions propres au département sera effectué.
La deuxiéme initiative collective aura lieu le 1er juin à Lens. Ce jour-là, une rencontre départementale sera organisée sur le thème de la sécurité sous tous ses aspects (dans l'emploi, les transport ...) seront aussi abordés les risques alimentaires, industriels, nucléaires, etc ...
Notre campagne dans le Pas-de-Calais (comme ailleurs) tiendra compte de notre manque de moyens financiers.
Aussi, la priorité sera-t-elle donnée à l'inventivité pour que ls ALTERNATIFS apportent la preuve, pandant cette campagne des Législatives, que de nouvelles pratiques politiques sont possibles.

Bernard CARON

NOS CANDIDAT-E-S
5e circonscription :
Christian LOUCHEZ
Jean-Philippe LEFLON
   
6e circonscription :
Arlette DEVERDENNE
Catherine PELABON
   
7e circonscription :
Jean-Marc BEN
Nathalie GATIEN
   
8e circonscription :
Véronique DEVENDER
Stéphanie LEFEVRE
   
12e circonscription :
En attente
   

13e circonscription :

Naciera VINCENT
Brigitte LEBRUN

 

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Nord Littoral
samedi 9 mars 2002

SOLIDARITÉ EN MAIRIE - Un drapeau pour le Tibet

En décidant d'exposer en permanence le drapeau tibétain, la municipalité de Calais s'est associée pleinement à la campagne européenne " un drapeau pour un statut de pleine autonomie pour le Tibet ". Cette action vient s'ajouter à la commémoration chaque année du soulèvement des Tibétains à Lhassa le 10 mars 1959. L'année dernière 952 municipalités ont arboré symboliquement le drapeau tibétain sur le fronton de leur mairie, dont près de 400 en France (97 en Nord Pas-de-Calais et Picardie).

L' inauguration en mairie de Calais, à l'initiative de la municipalité et en collaboration avec le Collectif Tibet-Calais qui coordonne l'opération localement (et regroupant La Belle Etoile, la Maison des Himalayas, France-Tibet NPDC, les Alternatifs) a eu lieu jeudi soir en présence du maire de Calais et des élus Alternatifs. Le premier magistrat devait d'ailleurs déclarer "On ne construit pas le bonheur des hommes contre leur volonté". Pour rappel, le 27 mars 2000, le conseil municipal avait déjà voté une motion de soutien au peuple tibétain et un courrier officiel signé par le maire a été envoyé aux autorités chinoises pour demander la libération de deux prisonniers parrainés et pour réclamer de façon plus générale la liberté pour le peuple tibétain.

France-Tibet organise un déplacement à Paris le 10 mars à la manifestation pour la liberté du Tibet. Le départ est prévu à 7h30 devant le 18 rue Dampierre.


Cliquez sur la photo pour l'agrandir

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Voix du Nord
Edition Lens-Liévin
Mardi 05 Mars 2002


Vie politique
Le bureau départemental réuni à Lens s’est projeté dans le « combat » des élections à venir
Le courant alternatif continue son chemin


2002 ne constitue pas une année comme les autres pour les adhérents ou sympathisants du courant alternatif. Au préalable, rappelons tout de même que le courant alternatif est une mouvante de gauche, issue notamment des Verts mais aussi d’une frange du PC. Les « Rouge et Vert » comme ils se nomment eux-mêmes n’ont que quatre ans d’existence. C’est peu. Assez cependant pour représenter une petite frange de l’électorat de gauche. Sur la côte (Calais notamment) et l’ancien bassin minier, quelques élus constituent le fer de lance du mouvement.
C’est sous la responsabilité de Bernard Caron, chargé de la coordination des Alternatifs, qu’une réunion s’est tenue samedi après-midi à Lens. La proximité des élections, paramètre incontournable, a joué un grand rôle dans l’ordre du jour. Les Alternatifs ont conscience qu’il leur faut davantage se faire connaître. Aussi, Bernard Caron évoque-t-il précisément le positionnement politique du mouvement : « Nous sommes à gauche de la gauche plurielle mais pas à l’extrême gauche. Nous nous inscrivons dans la mouvance du sommet de Porto Allegre. »
Quelques élus
L’un des objectifs majeurs des militants consiste à aborder la politique autrement. Ils estiment que les schémas classiques ne correspondent plus à la réalité. C’est la raison pour laquelle aucun candidat aux élections présidentielles ne reçoit aujourd’hui le soutien officiel des élus alternatifs. « Elus » oui, car ils sont quelques uns à faire partie d’équipes municipales, soit dans l’opposition soit dans la majorité plurielle. les Alternatifs calaisiens sont dans ce cas. A Lens, Naceira Vincent est élue d’opposition. Ensemble, ils ont discuté de l’opportunité de présenter un candidat. A 75 %, les adhérents ont refusé. En revanche, à l’occasion des législatives, il y aura effectivement des candidats dans différentes circonscriptions. Ils partiront sous le label SEGA (Solidarité écologiste de la gauche alternative). Bernard Caron explique la démarche : « Là où nous ne serons pas présents, nous soutiendrons les candidats les plus proches de nos idées, ceux en particulier, qui participent à nos rencontres au cours de l’année. »
Des décisions ont déjà été prises. Ainsi, dans la 13e circonscription, Naceira Vincent, conseillère municipale à Lens, sera candidate. C’est Brigitte Lebrun (Loos-en-Gohelle) qui sera sa suppléante. Dans la 6e circonscription (Calais), c’est Arlette Deverdenne, conseillère municipale à Calais, qui se lance. Dans la 5e circonscription (Boulogne-Sud), le candidat sera Christian Louchez, conseiller municipal à Calais. Dans la septième circonscription, Jean-Marc Ben, lui aussi conseiller municipal, adjoint en l’occurrence au maire de Calais, sera tête de liste. Enfin, dans la 8e circonscription (Saint-Omer), c’est Véronique Devender qui partira. D’autres discussions concernent la 12e circonscription (Wingles) ainsi que la 9e.
Le 17 mars prochain, les Alternatifs ont prévu une journée de travail, à Calais, durant laquelle le programme sera épluché collectivement. « C’est notre philosophie de fonctionner de cette manière. »
Autre caractéristique des Alternatifs, leur manière d’aborder les problèmes de sécurité. Ils ont bien compris qu’il s’agissait d’un des thèmes omniprésents dans la campagne. Ils ont décidé de rebondir à leur mode : « On va évoquer sur le terrain, effectivement, les problèmes de la sécurité de l’emploi, des outils industriels, de celle des pratiques alimentaires, etc. » explique un Bernard Caron offensif, persuadé du bien-fondé d’une telle démarche auprès des populations.
Si le mouvement alternatif prépare activement les deux scrutins à venir, c’est surtout dans la durée qu’il souhaite s’inscrire. Les Alternatifs ne sont pas pressés.

Yves PORTELLI

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Nord Littoral
Dimanche 03 mars 2002

Les Hippocampes de la Maison pour Tous
"Les arbres sont notre avenir"

Quoi de plus merveilleux que d'avoir son propre arbre dans le parc Saint-Pierre ? Ce rêve a été réalisé pour Les Hippocampes de la Fondation Nicolas Hulot, association qui a pour objectif de protéger la nature, mais aussi l'Homme.

Mercredi, notre petit groupe de la Maison pour Tous (14 enfants âgés de 9 à 13 ans) s'était donné rendez-vous au parc dans la zone de jeux pour les enfants. Aidés des agents du service jardin de la mairie, de l'adjoint au maire pour l'environnement, M. Ben et de Melle Goidin du service environnement de la mairie, les enfants ont participé à la mise en terre d'un chêne rouge d'Amérique. "Pourquoi un chêne rouge d'Amérique ?", "parce que nous voulions rendre hommage aux victimes du 11 septembre", répond tout simplement José Licour, responsable du club Hippocampes. Ainsi protection de l'environnement et solidarité envers son prochain étaient les thèmes de cette opération."En effet nous mettons en terre deux arbres (un au parc Saint-Pierre et l'autre à la Maison des Associations) parce que nous voulons montrer notre désaccord sur l'industrialisation du bois en Amazonie, entre autres" expliquent fièrement nos jeunes "écologistes". "Et c'est une heureuse initiative. Cette opération va au-delà de la sensibilisation à l'environnement." intervient M. Ben, "Cela faisait un petit moment qu'une association ne nous avait pas demandé la permission de planter un arbre. C'est une façon comme une autre pour les habitants de cette ville de s'approprier le terrain du parc." "Ce n'est pas pour cela que les associations environnementales restent inactives ! Au contraire, chaque semaines, l'une d'entre elles nettoie les bassins, aide les agents de la mairie..." Bref des citoyens qui ont conscience que la nature est un don qu'il faut préserver.


Virginie COURTEAUX

Jean-Marc BEN
Les Hippocampes étaient accompagnés de M.Ben, adjoint au maire, et de Melle Goidin du service environnement

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La Voix du Nord
Dimanche 24 fevrier 2002

Affaire " Budé " : quand le conseil
en perd son latin

Vendredi soir, le conseil municipal de Calais s'est déroulé sans heurts (lire par ailleurs). Excepté sur une délibération, celle concernant le transfert de la collection des ouvrages " Budé " de la médiathèque à la bibliothèque universitaire. Pour la simple raison que ces livres seraient le plus souvent consultés par les universitaires. Pour les non-initiés, cette collection regroupe en fait des ouvrages consacrés aux textes littéraires latin et grec ancien. " J'ai peur que nous ne fassions une belle erreur ", a soudain lancé Jean-Marc Ben. Brandissant, tel un emblème, son " Sénèque " de dessous le bureau, l'élu s'est alors lancé dans une fervente défense des linguistes : faux, ces ouvrages ne sont pas l'apanage des universitaires. Lui-même, qui a depuis bien longtemps délaissé les bancs de la fac pour ceux de l'hôtel de ville, en est un fervent lecteur. " Ça se lit comme un roman " a t-il assuré. Enfin, le conseiller a terminé sa plaidoirie par un douloureux cri du coeur : " s'il vous plaît, laissez-nous encore lire Cicéron ou Sénèque ! ". L'émotion a payé. Jacky Hénin, qui d'un large sourire a tout bonnement avoué qu'il n'en avait jamais ouvert un seul exemplaire, a coupé court au débat engagé entre Jean-Marc Ben et Marie-Luce Delcloy, en renvoyant l'affaire à plus tard en attendant un complément d'informations.

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La Voix du Nord
Dimanche 24 fevrier 2002


L'association de défense de l'environnement du Calaisis mène
les enquêtes sur le terrain L'ADECA sur tous les fronts
Jean Marc BEN, candidat dans la 7ème circonscription du Pas de Calais
Jean-Marc Ben, adjoint à l'environnement (à gauche avec le micro),
a souvent été sollicité par les membres de l'ADECA,
qui travaillent sur plusieurs dossiers.

L'article

L'association de défense de l'environnement du Calaisis mène les enquêtes sur le terrain L'ADECA sur tous les fronts
En mai 1991, une pollution atmosphérique sans précédent était enregistrée par les capteurs. C'était la poussière de SO2 qui faisait déborder le vase car quelques semaines plus tard, des riverains du Petit-Courghain se réunissaient pour créer une association de défense de l'environnement, qui deviendra plus tard l'Association de défense de l'environnement du Calaisis (ADECA). Son but est d'établir la vérité sur l'origine de la pollution, exercer des pressions sur les industriels, les collectivités locales et les pouvoirs publics ". Aujourd'hui, l'ADECA est plus mature, son champ de compétences s'est agrandi, et la population calaisienne n'hésite plus à faire appel à ses services pour lui faire part des difficultés rencontrées. En 2001, l'association, qui compte 100 adhérents, a multiplié les démarches sur le terrain. Petit tour d'horizon des dossiers avec le président Dany Bogaert.
"Calaire".- Une enquête publique à laquelle a participé l'ADECA a eu lieu en juillet et août. " Nous sommes revenus sur le problème de l'accès au site pour les poids lourds. Quant au contenu de l'enquête, il n'a pas fait l'objet de remarques puisqu'il correspond à un souci de sécurité et de meilleure organisation interne.
"Alcaltel."- Nos représentants ont pris acte avec satisfaction de l'abandon ou du prochain abandon des chaudières au fuel, de l'utilisation du plomb et du procédé de dégraissage du cuivre par trichloréthylène. Le risque numéro 1 d'Alcatel est celui de l'incendie dont la conséquence serait une gêne certaine pour les riverains.
"Nuisances SNCF et Tunnel".- Une étude acoustique répartie sur les communes de Frethun, Coquelles et Peuplingues a été menée pour évaluer les nuisances engendrées par le réseau ferroviaire SNCF et les activités du tunnel sous la Manche. " Les études ont été effectuées en huit points jusqu'en mai 2001, explique Michel Duvieubourg, membre de l'ADECA. Il a été établi que les normes ne sont pas dépassées, mais toutes les situations n'ont pas pu être évaluées puisqu'il n'y a eu finalement que cinq jours de mesure. La gêne a par contre été établie. Les solutions proposées sont la construction d'un merlon et d'un mur antibruit. Pour la bretelle fret, la seule solution serait de remédier aux bouchons de poids lourds grâce à la zone Transmarck.
" Cash and Carry ".- Des témoignages de riverains ont fait état de nuisances liées à l'implantation de ces commerces. Dans les deux cas, l'ADECA est intervenue auprès de Jean-Marc Ben, adjoint à l'environnement, qui a alerté les propriétaires des commerces par courrier.
"Décharge route de Gravelines."- Il n'y aura plus de bois de la déchetterie stocké et à terme il est envisagé une remise en état de cette décharge ouverte aux quatre vents.Zone des Dunes.- " Il reste certains points comme le terrain de moto-cross réservé dans un premier temps aux quads et qui s'étend aux motos, d'où des nuisances augmentées, l'état des accotements de la départementale et l'assainissement de la zone industrielle, qui feront l'objet d'actions en 2002. " Le bilan a par ailleurs été fait avec l'adjoint à l'environnement sur un passage régulier des éboueurs, la pose de poubelles pour les routiers, les inondations de la route de Gravelines, le concasseur bruyant de la société Eurovia, etc.Mauvaises odeurs.- Les nuisances olfactives ne sont pas forcément synonymes de pollution accidentelle, mais à la suite d'appels d'adhérents, les pompiers ont déclenché en juillet une enquête de la DRIRE. " L'inspecteur des installations classées fera même stopper une campagne de production chez Interor ". La mise en place d'un système de captation des rejets gazeux devrait atténuer ces odeurs." En automne, les épisodes d'odeurs brefs mais forts dégagées par Calaire étaient causés par un fixateur de parfum. "

O. P.

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NORD LITTORAL, mardi 19 février 2002

LEGISLATIVES
L'alternative verte

Il faudra s'y faire. Les écologistes ne pensent pas uniquement à la défense des petites fleurs. C'est ainsi que vendredi soir Jean-Marc Ben, porte-parole des Alternatifs, candidat sur la 7ème circonscription, a largement parlé des grands thèmes de campagne du parti (moyens de lutte contre le chômage, l'insécurité, les inégalités sociales, les mesures en matière de transport, d'énergie…). Avant de présenter les candidat(e)s aux prochaines législatives dans les autres circonscriptions, Jean-Marc Ben a rappelé qui sont les Alternatifs sur les plans national et local et ainsi réaffirmé sa conviction que les écologistes allaient être la véritable alternative gagnante dans ces élections. " Nous appartenons au courant de la gauche alternative, écologiste et autogestionnaire, héritière des comités Juquin de 1988. Nous ne faisons pas partie de ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui la gauche plurielle gouvernementale ", insiste Jean-Marc Ben.
" Localement, nous pensons que le PC et les Verts dont nous sommes les plus proches, se trompent sur de nombreux dossiers parce qu'ils sont enfermés dans une logique qui n'est plus de transformer la société ou de faire de la politique autrement, mais qui est aujourd'hui pour le PC comme pour les Verts de préserver leur place et leur intérêt d'appareil. Le PC est tiraillé entre sa faible capacité à se transformer de l'intérieur et sa position difficile au gouvernement. En proie à de grandes interrogations sur son avenir, il lui faut parfois tout simplement sauver les meubles, quelques municipalités importantes, et maintenir malgré tout ses militants sur une option qui n'en fasse pas un parti social-démocrate ", précise-t-il entouré de sa suppléante Nathalie Gatien.

Pour les Verts, l' approche est sensiblement identique. Au départ, les Verts pensaient avoir au moins une circonscription " réservée " sur le département, la 6ème pour être précis. Pour les Alternatifs, " si la fédération socialiste avait accepté de lâcher la 6ème circonscription, il l'aurait assortie de conditions, qui auraient été de ne pas présenter de candidat Vert dans certaines circonscriptions-clés pour les socialistes, comme la 7ème par exemple. Ce qui aurait bien fait l'affaire de Gilles Cocquempot ne faisait pas celle de Dominique Dupilet ou de Daniel Percheron ". Résultat des courses : Dominique Dupilet rempile et renvoie les Verts dans les cordes. Conséquence : en signe de " représailles ", les Verts présentent des candidats partout dans les 14 circonscriptions du Pas-de-Calais. " Tout ça pour dire que ça n'est pas simple pour nos amis communistes ou Verts. Ils ont des contingences qui n'ont plus beaucoup de rapport avec la politique autrement qui était prônée jadis. Notre projet, notre positionnement, font que nous n'avons pas ces problèmes ". Et leurs divergences, avec le PC ou les Verts ne s'arrêtent pas à ces questions de stratégie.

Marques Avenue

" Outre le fait qu'il est surprenant de retrouver des communistes en train de défendre une conception de développement de type libéral, dans le cas de Marques Avenue, nous regrettons leur manque de réflexion sur l'aménagement du territoire. Même reproche aux Verts qui ne l'évoquent même pas et qui préfèrent se battre contre le parking de 700 places du projet Charost en prétextant qu'il favoriserait le tout-automobile. Dans la réalité, il ne fera que remplacer les parkings existants qui disparaîtront de fait avec la construction de l'espace Charost ", fait remarquer le candidat dans la 7ème circonscription.
" Etre écologiste, ce n'est pas être contre tout. L'écologie, c'est aussi la capacité de traiter un sujet dans toute sa complexité et de proposer une solution responsable, globale et durable. Pour la Bistade, par exemple, en préservant conjointement les emplois et l'environnement : les Alternatifs se sont toujours prononcés contre la fermeture du Centre d'Enfouissement Technique. Le bon sens n'est pas de fermer un centre de stockage qui s'inscrit bien dans la mise en oeuvre de la gestion écologique des déchets, mais d'apporter une solution aux nuisances qui subsistent sur le site, en transformant la Bistade en site exemplaire. Le bon sens n'est pas non plus de reproduire ailleurs les erreurs du passé ou de créer deux problèmes (avec le projet de CET de Ferques) au lieu d'en résoudre un ", préconise-t-il.
Les Alternatifs souhaitent en outre relancer le dialogue avec les chasseurs en défendant une position qui reconnaisse le droit à une chasse responsable et en rejetant les intégrismes des deux bords. " L'écologie n'a-t-elle pas intérêt à ce rapprochement ? Nous ne faisons pas de la chasse un sujet idéologique : individuellement on peut être contre la chasse, on peut y être indifférent, on peut ne pas être contre sans être pour, on peut être écolo et chasseur, ou l'inverse. Par contre la position politique à adopter ne doit pas l'être sur fond de sentiments mais sur des faits objectifs : la chasse menace-t-elle les équilibres écologiques ? Et qu'est-ce qui va dans le sens de l'écologie en définitive ? Je crois que la réponse est entre les deux et qu'elle n'est pas figée. On ne peut pas tout accepter, que ce soit du côté des anti-chasse inconditionnels ou des chasseurs extrémistes. Des deux côtés il y a des gens qui sont prêts à dialoguer. Notre position sur la chasse fait la part des choses. Il convient de noter nos premières rencontres avec différentes associations de chasseurs et le Syndicat National de la Chasse. L'objectif est d'élaborer une position nationale des Alternatifs sur la chasse ; il serait quand même aberrant qu'on en discute sans les intéressés ", devait-il conclure.

Ludovic AMELINE

 

Se présentent sous les couleurs des Alternatifs dans la 5ème, Christian Louchez. Arlette Deverdenne, suppléée par Catherine Pélabon dans la 6ème ; Véronique Devender, suppléée par Stéphanie Lefèvre dans la 8ème.

SNCC ET ALTERNATIFS
Le pied de nez !

La présence de chasseurs dans une réunion d'écologistes peut paraître anachronique en cette période mouvementée. Et pourtant, le syndicat national de la chasse et des chasseurs avait volontiers accepté vendredi soir l'invitation de Jean-Marc Ben, qui se déclarait être ouvert à la discussion et non opposé à la pratique de la chasse.
" Serge Canadas, Président du SNCC a eu l'occasion, lors de sa venue dans le Nord / Pas-de-Calais de rencontrer Jean Marc Ben. Les échanges oraux ont été cordiaux et il a été mis en évidence que les Alternatifs pouvaient devenir des interlocuteurs avec qui le dialogue était aisé ", tint à expliquer Guillaume Guyard, délégué régional du SNCC. Une telle rencontre, serait passée inaperçue il y a quelques années, avant que certains donnent une définition du " écologiquement correct ".
" La préservation du milieu est au cœur des préoccupations des chasseurs et des environnementalistes. L'un comme l'autre ont tout intérêt à travailler ensemble. Cette passion qui anime les chasseurs les incite à investir temps et moyens financiers pour créer, aménager, entretenir afin d'accueillir les espèces (et pas seulement en période de chasse). Il ne faut pas oublier que le Domaine Public Maritime tant convoité par les ornithologistes a été sculpté mètre par mètre de la main de l'homme et que le Platier d'Oye serait devenu un camping ou un lotissement, si la chasse n'avait pas été présente. On verrait alors mal un vol d'oies cendrées ou de bécassines se poser sur le parking d'une grande surface ".
Le SNCC qui se dit apolitique n'a appelé à voter pour aucun candidat mais il est évident que les chasseurs se rappelleront que la gauche en s'alliant aux " ayatollahs de l'écologie ", a trahi la chasse populaire. Ils sauront " choisir le candidat qui défendra au mieux les intérêts de la chasse et de l'environnement ". En ce qui concerne les prochaines échéances électorales puisque c'est le principal sujet de ce soir, il est peu probable que les chasseurs votent pour les Alternatifs. Les actions des Verts au gouvernement n'ont en rien aidé au rapprochement entre chasseurs et environnementalistes. " Il serait intéressant de connaître la position officielle des Alternatifs au niveau national par rapport à la chasse. Permettez nous pour l'instant de rester méfiants, la porte reste cependant ouverte ", devait-il conclure. " En fait, notre présence ici est un pied de nez à la gauche plurielle ! Nous voulons montrer à M. Jospin et à ses amis comment ils auraient dû agir : travailler avec les chasseurs et non contre la chasse ".

L.A

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