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Sous la plume de Jean Marc BEN
MAI 2002

Rodelinghem s'occupe de ses oignons !

L'élection présidentielle qui vient de s'achever a délivré quelques messages forts, dont les politiques feraient bien de tenir compte à l'avenir. Ecouter les problèmes des gens et les résoudre !

Bien souvent les pouvoirs publics, les ministères, se contentent de laisser pourrir la situation, pensant que les questions en suspens seront peut-être plus faciles à résoudre ultérieurement.

Dans le domaine de l'environnement comme dans d'autres, qu'il s'agisse de La Bistade ou du projet de centre technique d'enfouissement de Ferques, les populations ont besoin de réponses, qu'elles soient dans un sens ou dans l'autre. C'est bien simple, dans le premier cas, on ne sait plus si le Ministère de l'Environnement, pour des raisons essentiellement politiques, continue de maintenir sa décision de fermeture de La Bistade ou non. Pour Ferques, on en arrive à se demander qui a eu cette idée saugrenue d'ouvrir un C.E.T sur un tel site. A moins que ce ne soit voulu en haut lieu comme une provocation destinée à imposer l'incinération dans notre région. On pourrait encore parler du dossier du Platier d'Oye où le Ministère de l'Environnement (encore lui) préfère laisser s'entredéchirer chasseurs et antis-chasse dans des manifestations devenues rituelles alors que non seulement une solution existe et que le Ministère l'a depuis longtemps sur son bureau.

Dans la plupart des cas, l'intervention de l'Etat ne se décline plus en décisions fermes et responsables, et tout se passe dans les coulisses, en tractations, en tergiversations et en machinations, sans l'intervention citoyenne. C'est souvent le pot de terre contre le pot de fer. Ajoutons-y l'impuissance réelle des élus locaux et on comprendra d'autant mieux l'exaspération des habitants qui ne savent plus à qui s'adresser.

Rodelinghem fait partie de ces aberrations ! Odeurs pestilentielles, bruits et surtout atteintes à l'environnement, la liste est lourde des nuisances engendrées par l'usine EARL Ferrant PHE qui continue impunément de faire subir aux habitants de graves préjudices. L'exploitation d'une usine d'extraction d'huiles essentielles de poireaux et d'oignons doit en effet respecter un certain nombre de règles et de prescriptions dont le non-respect peut entraîner des sanctions et même une fermeture administrative de l'établissement.

Ainsi les rejets devaient être stockés dans un bassin de rétention étanche pour être ensuite traités. Trois ans après le démarrage de l'usine, nous n'avons ni l'un ni l'autre. Le fameux " bassin de stockage " n'est autre qu'un curieux cratère constitué de simples buttes de terre, sans géomembrane protectrice, laissant filtrer en percolation les jus dans le sous-sol quand ils ne sont pas directement évacués par tuyaux dans les champs. On observe aussi parfois de fins ruisseaux de " jus d'oignons " nauséabonds dégoulinant directement dans les rues du village. Quant aux lixiviats, ils ne subissent aucun traitement. Comment peut-on accepter cela, alors que ces faits sont connus de tous ?

Dans cette affaire, depuis 1999, les habitants se heurtent à un véritable mur du silence de la part des pouvoirs publics qui n'ont toujours pas pris leurs responsabilités. Pourtant, au-delà des nuisances olfactives elles-mêmes, c'est l'environnement qui est gravement menacé. L'exploitation est proche en effet des champs captants et le risque de pollution de la nappe phréatique est sérieux. Les Alternatifs apportent leur entier soutien à l'association " Bien Vivre à Rodelinghem " et entameront diverses initiatives par le biais de leurs élus. Les Ecologistes Alternatifs appellent d'ores et déjà à participer nombreux à la manifestation qu'ils organiseront bientôt avec l'association du village. A Rodelinghem, on veut tout simplement retrouver une qualité de vie normale et faire respecter la loi.

Pour de plus amples renseignements, téléphoner au 03 21 97 70 94

Jean-Marc Ben,
Porte-parole des Ecologistes Alternatifs du Calaisis
Candidat aux législatives sur la 7ème circonscription du Pas-de-Calais


CODE DE L'ENVIRONNEMENT

Article L216-6

(Ordonnance n° 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)


Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune […] est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. […] Ces mêmes peines et mesures sont applicables au fait de jeter ou abandonner des déchets en quantité importante dans les eaux superficielles ou souterraines […].

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Sous la plume de Jean Marc BEN
AVRIL 2002

Réaction au 1er tour des présidentielles


Dans la rue et dans les urnes !

Le désarroi est profond ! Comment est-il possible qu'après avoir semblé disparaître du premier plan, l'extrême droite soit aujourd'hui replacée au centre de la vie politique française ?

Les Alternatifs partagent la colère des millions de femmes et d'hommes de gauche. L'élection présidentielle dans les règles de la Vème république a malheureusement rempli à merveille son rôle de confiscation de la démocratie, de consécration d'un homme providentiel, pour aboutir aujourd'hui à cette catastrophe.

Jacques Chirac y a largement contribué, centrant sa campagne sur l'insécurité. Lionel Jospin lui a emboîté le pas, en occultant largement les problèmes sociaux. Cinq ans de gouvernement de gauche plurielle se bornant à gérer le libéralisme ont démotivé les forces vives de la gauche. L'échec est profond !

Il ne s'agit plus désormais de choisir un président. Au 2ème tour, on nous impose en fait un référendum pour ou contre le fascisme. Nous sommes menacés aujourd'hui d'une dérive libérale à la Berlusconi, à la Haider… Les Alternatifs appellent les mouvements sociaux et toute la société à résister et à construire un véritable projet alternatif, dans la rue et dans les urnes.

Nous sommes conscients qu'il faudra faire beaucoup plus. Les Alternatifs appellent les citoyens qui veulent s'engager plus dans ce combat à les rejoindre, pour redonner un sens à la politique et préparer la nécessaire refondation de la gauche pour une alternative rouge et verte dans notre pays. La gauche traditionnelle PS-PC-Verts ne peut plus être majoritaire à elle toute seule.

Les élections législatives sont peut-être l'occasion de rassembler toute la gauche autour de candidatures uniques laissant une place équitable à la gauche plurielle gouvernementale aussi bien qu'à la gauche alternative non représentée actuellement à l'Assemblée Nationale. Après avoir eu longtemps la droite " la plus bête du monde ", n'ayons pas à regretter plus tard d'avoir été la " gauche la plus bête du monde ". A l' " affront national ", opposons un front populaire moderne et offensif !

Les Alternatifs soutiennent l'action des étudiants et des lycéens, et appellent au rassemblement de dimanche 28 avril pour le souvenir des déportés.

Jean-Marc Ben

Porte-parole des Ecologistes Alternatifs du Calaisis

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Sous la plume de Jean Marc BEN
Mars 2002

Non au projet de décharge à Ferques !

Nous avons certes besoin de centres d'enfouissement techniques pour les déchets ultimes impropres au recyclage ou à la valorisation. Même en développant au maximum le tri sélectif, le compostage et la biométhanisation (comme dans le Calaisis notamment), la mise en décharge restera en effet nécessaire et nous évitera de recourir à l'incinération, procédé particulièrement coûteux et polluant.

Pour autant les Ecologistes Alternatifs s'opposent au projet de décharge de Ferques.

Une fois de plus les pouvoirs publics prennent des décisions sans étude sérieuse du site, alors que, de l'avis même des scientifiques, nous ne maîtrisons pas entièrement les problèmes géologiques de la région et que les seules données existantes actuellement seraient peut-être détenues par les industriels pressentis pour l'exploitation du site. Rien de bien rassurant en somme !

Le plan départemental des déchets n'est pas plus réjouissant. Tout laisse à penser qu'on est en train de troquer La Bistade contre Ferques. On prend maintenant prétexte des bons résultats du Calaisis en termes de valorisation des déchets pour " décréter " la non rentabilité du C.E.T de La Bistade. En fait la décision de fermer la Bistade est une décision politique et rien d'autre. Les Ecologistes Alternatifs dénoncent l'hypocrisie ambiante qui a entouré la gestion de ce dossier jusqu'ici et qui continue aujourd'hui avec Ferques. S'il ne s'agissait que de rentabiliser, on pourrait rentabiliser l'existant ! Et si les décharges sont vraiment dangereuses, le principe de précaution nous commande précisément de ne pas multiplier les points de nuisance et de pollution.

Le bon sens n'est pas de fermer un centre de stockage qui s'inscrit bien dans la mise en oeuvre de la gestion écologique des déchets mais d'apporter une solution aux nuisances qui subsistent sur le site, en transformant la Bistade en site exemplaire. Le bon sens n'est pas non plus de reproduire ailleurs les erreurs du passé et de créer deux problèmes au lieu d'en résoudre un. " Vérité au delà des Pyrénées, erreur en deçà ", déclarait déjà Pascal pour montrer que les opinions n'étaient pas toutes des vérités universellement partagées mais parfois de simples préjugés. En quoi la décharge de Ferques serait-elle meilleure que celle qu'on a déjà à Sainte-Marie-Kerque ? Parce que le bureau d'études qui a préparé le plan départemental le suggère insidieusement ? Méfions-nous des bureaux d'étude, ils ne nous vendent que ce qu'on veut bien leur acheter. Souvenez-vous, c'est le même bureau d'études qui préconisait dans le précédent plan départemental un incinérateur géant pour tout le littoral et l'arrière-pays, projet d'ailleurs connu dès 1991 et dénoncé alors par les écologistes. Suite à la mobilisation des populations, ce projet est reparti aussi vite qu'il était arrivé, aux oubliettes. Tout ce qu'on lit dans les plans départementaux n'est pas parole d'évangile.

Il y a une sorte de maladie française qui consiste à n'envisager des centres d'enfouissement techniques que dans des carrières ou d'anciennes décharges. Et nous ne savons toujours rien de la structure exacte du site de Ferques. L'enjeu est aussi ailleurs : on ne peut pas non plus ignorer que de grands groupes privés sont à l'affût de tout ce qui peut leur assurer le monopole sur des pans entiers de notre vie quotidienne et on y trouve l'environnement, l'énergie, l'eau, les déchets… C'est pourquoi nous proposons la nationalisation de Vivendi, de la Lyonnaise des eaux et des filiales de l'eau de Bouygues et des groupes comparables …

Les Alternatifs apportent leur soutien à l'ARDDEFE et appellent à participer à toutes les actions qui pourront avoir lieu dans les semaines et les mois à venir.

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Sous la plume de Jean Marc BEN
Février 2002

Aux utilisateurs de la médiathèque de Calais, profs de latin et grec, d'histoire, collégiens et lycéens latinistes, hellénistes, amoureux des lettres classiques et aux autres, simples lecteurs, parents d'élèves,...everybody !!!


Le Conseil Municipal du 22 mars 2002 devait normalement voter une délibération entérinant le don de la collection BUDE, propriété de la médiathèque, à la bibliothèque Universitaire du Littoral Côte d'Opale, sous prétexte que " cette série ne correspond pas [à ses] orientations naturelles en matière de politique documentaire. " (sic)

J'ai obtenu du Maire que cette délibération soit reportée, après un argumentaire que j'ai repris dans la pétition ci-jointe que je vous propose de signer et de faire signer. L'affaire me semble assez grave (et incompréhensible) pour que je me permette de solliciter votre aide. Les raisons de ce transfert sont en effet très suspectes:

1) il n'y a pas de section Lettres à l'université de Calais. A qui seraient donc destinés ces ouvrages ? C'est pour en faire une pièce de musée ?
2) le conservateur a-t-il besoin de faire de la place à la médiathèque ?
3) est-ce qu'on n'est pas en train d'introduire dans la gestion de la médiathèque des critères de "rentabilité" ? Des revues, des hebdos ont déjà disparu des rayons: Politis, Combat Nature... Précisément sur la base d'un sondage ! Peu empruntés, on les enlèverait de la circulation ! C'est sûr, avec de tels critères, le livre de Loana a plus de chance de rester à la médiathèque (et d'être même commandé en plusieurs exemplaires) que les ouvrages de Sénèque ou de Pline l'Ancien.
4) est-ce qu'on ne cherche pas à faire plaisir à certain(s) dans cette affaire ?
5) est-on en train de changer la nature et la fonction des médiathèques: cette collection Budé est un patrimoine, une mémoire. Même si elle n'était pas utilisée (ce qui n'est aucunement le cas), il nous reviendrait de la garder.

Cette délibération a été repoussée une première fois mais elle risque de refaire surface. Rien ne justifie cette décision. Si nous ne réagissons pas, nous perdrons à jamais 700 ouvrages bilingues consacrés aux textes littéraires (latin et grec ancien).

N'hésitez pas à me contacter pour de plus amples informations et adressez vos pétitions signées (faites-les circuler au maximum) à Monsieur le Maire de Calais.


Jean-Marc BEN
Maire-Adjoint

Pétition à télécharger (pétition)


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Sous la plume de Jean Marc BEN
Février 2002

En décidant d'exposer en permanence le drapeau tibétain, la municipalité de Calais s'associe pleinement à la campagne européenne " un drapeau pour un statut de pleine autonomie pour le Tibet ". Cette action vient s'ajouter à la commémoration chaque année du soulèvement des Tibétains à Lhassa le 10 mars 1959. L'année dernière 952 municipalités ont arboré symboliquement le drapeau tibétain sur le fronton de leur mairie, dont près de 400 en France (97 en Nord Pas-de-Calais et Picardie).

Une inauguration, à l'initiative de la municipalité et en collaboration avec le Collectif Tibet-Calais qui coordonne l'opération localement (et regroupant La Belle Etoile, la Maison des Himalayas, France-Tibet NPDC, les Alternatifs) devrait avoir lieu le 10 mars 2002 ou dans le courant de la semaine précédant cette date.

Pour rappel, le 27 mars 2000, à l'initiative des élus Alternatifs de Calais et notamment de Jean-Marc Ben, adjoint au maire, le conseil municipal avait déjà voté une motion de soutien au peuple tibétain. Un courrier officiel signé par le maire a d'ailleurs été envoyé aux autorités chinoises pour demander la libération de deux prisonniers que nous avions parrainés et pour réclamer, de façon plus générale, la liberté pour le peuple tibétain.

1) MOTION SUR LA CAUSE DU PEUPLE TIBETAIN VOTEE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DE CALAIS LE 27 MARS 2000

Cette motion, d'abord à l'initiative des Alternatifs, a été présentée au conseil municipal au nom des élus Alternatifs et Communistes par Jean-Marc Ben, maire-adjoint Alternatif.

Présentation en conseil municipal :

Jean-Marc Ben : " A la demande du collectif Tibet de Calais, la Ville de Calais a participé, vous le savez, à l'opération " un drapeau pour le Tibet " en hissant le drapeau tibétain sur le fronton de l 'Hôtel de Ville. Il s 'agissait de commémorer le 41ème anniversaire du soulèvement des Tibétains à Lhassa. Notre groupe a pensé qu 'il fallait faire plus et profiter du fait que ce Conseil avait lieu au mois de Mars qui est devenu un mois symbole pour la lutte du peuple tibétain pour rappeler à quel point la situation des Droits de l'Homme, au Tibet, est critique. En la seule année 1999, on a recensé six cas de morts sous la torture et les mauvais traitements, 1432 moines et nonnes ont été chassés de leur monastère et de leur couvent, 615 prisonniers politiques ont été dénombrés. Depuis 1996, cela fait en tout 1409 moines et nonnes qui ont été expulsés de leur lieu de culte et d'études.
Ajoutons à cela la poursuite de la colonisation, bien plus efficace que l'emploi de la force, qui fait qu'aujourd'hui les Tibétains deviennent une simple minorité dans leur propre pays. A Lhassa, la capitale, ils ne sont plus qu 'un tiers. L'afflux des immigrants chinois continue de plus belle. On écrase le peuple, on tente de détruire ce qui fait la culture tibétaine, ce qui revient, en fin de compte, à imposer une politique de génocide culturel.
L 'exploitation des ressources de ce pays à l 'écosystème fragile entraîne le déboisement massif du plateau tibétain et le Toit du Monde est aussi le " Mururoa " Chinois avec 500 000 soldats, 5 bases de missiles nucléaires et des essais souterrains. Pourtant, face à ce déferlement d'injustices, d'exploitation, de destruction, le peuple Tibétain résiste pacifiquement et a besoin de notre soutien.

Pour manifester concrètement ce soutien, nous avons proposé d'adresser un courrier au Premier Ministre chinois pour lui demander de mettre fin à l'emprisonnement de NGAWANG PHULCHUNG, condamné à l9 ans de prison, pour avoir émis des tracts qui contenaient simplement la traduction en tibétain de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et un rapport concernant les arrestations politiques au Tibet, et de NGAWANG JUNGNEY, âgé de 28 ans, condamné à 9 ans de prison et accusé d'être un espion du gouvernement tibétain en exil. Il souffrirait de graves troubles mentaux à la suite des tortures qui lui ont été infligées. C'est le comité de soutien du peuple tibétain, soucieux du sort réservé à ces personnes, qui nous a guidé vers ce choix.

Je dois dire que ces parrainages permettent, généralement, sinon la libération, du moins l'adoucissement de la condition de ces prisonniers. Alors, au nom du peuple non violent et martyr du Tibet, nous vous remercions de voter cette motion. "

La motion elle-même:

Le Conseil Municipal de Calais exprime sa solidarité avec la cause du peuple tibétain qui aspire à obtenir l'autonomie pour son pays, comme il le fait envers tous les peuples opprimés.
Le Conseil Municipal s'engage à adresser un courrier au Premier Ministre chinois pour lui demander de mettre fin à l'emprisonnement de NGAWANG PHULCHUNG, condamné à 19 ans de prison, de NGAWANG JUNGNEY, condamné à 9 ans de prison, et plus largement, de rendre la liberté au peuple tibétain.
Depuis 1949, la Chine a envahi et colonisé le Tibet faisant de nombreuses victimes.
Le peuple tibétain a su montrer, par une action non-violente, sa détermination et sa volonté de vivre.


2) Lettre du Maire de Calais au Premier Ministre Chinois:


Le 17 avril 2000

Le Maire de Calais

à

Monsieur le Premier Ministre Zhu Rongji Guowuyuan
9 Xihuangchenggenbeijie
Beijing 100 032
République Populaire de Chine


Dear Prime Minister,

CALAIS is a municipality in the North of France.
The Municipal Council, which is democratically elected, is responsible for improving the well-being of the local inhabitants. Yet, as the representative of this people, it can also be the representative of their preoccupations. Accordingly, the Municipal Council can take a position on the humanitarian issues which the population feel are important, even if these issues concern other regions or countries.

It is for this reason that CALAIS has decided to sponsor two political prisoners.

Our decision is driven by humanitarian concerns. By this action, we wish to support those men and women who have been detained, in infraction of international law, for having expressed their opinions, and whose physical and mental health are endangered because of this.

The detainees have been identified based on documents published by several organisations, including Amnesty International, whose political objectivity cannot be put into doubt. The persons we wish to support through sponsorship are :

NGAWANG PHULCHUNG, sentenced to 19 years' imprisonment
NGAWANG JUNGNEY, sentenced to 9 years' imprisonment at Powo Tramo

We would be gratefully obliged if you would accept to liberate NGAWANG PHULCHUNG and NGAWANG JUNGNEY, detainees sponsored by the city of CALAIS.

We thank you for your attention to our request.

The Mayor of CALAIS ,
Jacky Hénin

Pour info sur le site de la ville de Calais

http://www.mairie-calais.fr/drapeau.htm

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